Coupe au rabais, la Coupe de l'UEFA. Du moins, paraît-il. Ce n'est pas exactement ce que raconte le plateau des seizièmes de finale tiré au sort vendredi à Nyon. Ils proposeront, à six matches de la finale de Manchester, des affiches comme Bolton - Atletico Madrid, Galatasaray - Bayer Leverkusen (deux anciens vainqueurs) ou Glasgow Rangers - Panathinaïkos. Les deux seuls clubs français rescapés, Bordeaux et Marseille, ne diront pas le contraire. Leur tirage, sans être cadeau, est à la fois abordable et prestigieux. Il les renvoie, en tout état de cause, à leur propre histoire européenne.
L'Olympique de Marseille affrontera le club russe du Spartak Moscou. Ce sont des retrouvailles, car cette rencontre était une demi-finale heureuse de la Coupe des clubs champions en 1991 (2-1, 3-1 pour Marseille). Un petit bémol : l'OM recevra à l'aller et en fera de même en huitième de finale, en cas de qualification, où il rencontrerait le vainqueur du match Zenith Saint-Petersbourg - Villarreal. Là encore, un peu de souvenirs en perspective puis que le Zenith avait sorti l'OM en huitième de finale il y a deux saisons (0-1, 1-1). Un match contre Villarreal marquerait le retour de Robert Pires au Stade Vélodrome, équipe dont il fut l'éphémère capitaine entre 1998 et 2000. Le Spartak Moscou était dans le groupe de Toulouse, où il a perdu mercredi dans un match sans enjeu (1-2).
Les Girondins de Bordeaux rencontreront Anderlecht, double champion de Belgique. Il y a cinq ans, ils avaient été sortis par cette équipe au même stade de la compétition (0-2, 2-2) (photo L'Equipe : Feindouno et Aruna, qui ont changé de maillot depuis...). Les Girondins auront l'avantage de recevoir au retour. En cas de qualification, ils affronteraient Aberdeen ou... le Bayern Munich, contre qui ils ont perdu la seule finale de leur histoire en 1996. C'était déjà en Coupe de l'UEFA (0-2, 1-3). Les matches auront lieu les 13-14 et 21 février.